L’attention des investisseurs, à la suite de la victoire de la droite aux élections en Grèce, n’aura été captée que peu de temps. D’autres problèmes européens continuent de les préoccuper.
Après un répit de courte durée, l’euro perdait 0.71% face à la devise américaine, après avoir frôlé les 1.2740 en début de clôture pour évoluer au-dessus de sa moyenne : 1.2525 (à 20 séances). Le CAC40 clôturait hier soir dans le rouge à 3066.19 points. Les analystes s’attendent à ce que le marché demeure volatile au rythme des annonces concernant la crise européenne.
La Bourse suisse, quant à elle, démarrait la journée dans le vert; l’indice SMI augmentait à 0,74% (5955,70 points), et les 20 valeurs majeures demeuraient au beau fixe, sauf pour Swisscom. À Paris, la Bourse gagnait 1,04%, à Londres 1,13%, à Madrid 0,92%, à Milan 0,55% et à Athènes, la Bourse grimpait de 6,48% à 596.4 points dès les premiers échanges.
Matières premières
Du côté du pétrole, le Light Sweet Crude (WTI) gagnait 90 cents à 84,93 dollars et le Brent de la Mer du Nord augmentait de 1,48 dollar à 99,09 dollars.
Risques de contagion
Selon les analystes, si les risques d’une possible contagion de la situation grecque à l’Italie et à l’Espagne étaient écartés durablement, l’inquiétude des marchés connaîtrait une sérénité souhaitée depuis longtemps. Ces deux pays, fragilisés par l’état de leurs établissements bancaires et l’appréciation des taux d’emprunt, demeurent encore vulnérables dans les circonstances.
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