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Après que le Brent ait chuté de 18% en mai, le baril de pétrole brut a descendu aujourd’hui sous le seuil psychologique des 100 dollars, à Londres. C’était la première fois depuis octobre dernier.

A New-York, le baril de pétrole WTI a également a subi une baisse de 5% à la suite de l’annonce du plus bas taux de création d’emplois depuis un an aux Etats-Unis.  Sa dépréciation, à 83 dollars, atteint 22% en un seul mois. Le tarif hors taxes du Super, à Rotterdam, a également chuté de 12% au cours de la même période.

Il semble bien que la situation américaine continue à influencer ce marché. Selon les statistiques du Département de l’énergie « en mars dernier, la demande de produits pétroliers américaine était inférieure de près de 6% à celle affichée il y a un an, atteignant un niveau d’une faiblesse inconnue depuis 1995»,

 

D’autres facteurs impliqués

L’impact accru de la crise de la dette sur la zone euro et l’essoufflement de la croissance en Chine et aux Etats-Unis contribuent à aggraver cette situation.  Des éléments qui s’additionnent et entretiennent un climat d’inquiétude chez les investisseurs. Le spécialiste pétrolier chez le groupe américain Kilduff ajoute à ceci que «l’envolée de la valeur du dollar achève d’écraser les prix».

De plus, comme l’Arabie saoudite ne cesse de pomper dans ses puits à plein régime, sa production atteint son plus haut (depuis 1989) et cela ne fait qu’accentuer la baisse.

 

Note : pour une cinquième semaine consécutive, les indices de ces marchés ont bouclé à la baisse atteignant un déclin de 13%.