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En 2011, et malgré une conjoncture économique difficile, les six cantons francophones ont crû de 2,4%, et ce taux compte pour un quart dans la performance nationale. C’est ce qu’on pouvait lire cette semaine dans une étude effectuée par les six banques cantonales romandes et le Forum des 100, ainsi que l’Institut Créa de macroéconomie (HEC Lausanne).

 

La croissance suisse, quant à elle, s’inscrit à 1,9%. Le PIB romand, qui a atteint l’année dernière les 137,4 milliards de francs, représente près d’un quart % de la croissance helvétique. En moyenne, celle des six cantons lui est supérieure de 0,6 à 0,7%.

 

Les analystes observent que, depuis 2001, la tendance dynamique qu’a prise l’économie romande s’est inversée par rapport aux exercices des années ’90. On explique ce revirement francophone du fait que, ces dix dernières années, ces cantons ont disposé d’une majorité de secteurs en croissance plus rapide que la moyenne nationale.

 

 Les dix secteurs gagnants

Les domaines moteurs de la région sont la fabrication d’instruments de précision (techniques médicales, horlogerie), le commerce (en particulier des matières premières), les services financiers et aux entreprises, la construction et l’immobilier, la chimie, les télécommunications ainsi que le secteur de la santé. On attribue à ces dix branches 90% de la croissance entre 2002 et 2011.

 

Quatre créneaux, en particulier, se sont distingués au cours de cette période : le commerce en gros et de détail, l’immobilier, les affaires bancaires, les assurances et la production d’instruments de précision.

 

Les experts sont d’avis que la comparaison reste favorable à la Suisse romande même sur le plan international. En effet, son économie s’est montrée plus positive que celle des États-Unis (+1,7%) et de l’Union européenne (+1,5%), en 2011.