Aujourd’hui, à New York, le cours du pétrole atteignait son plus bas niveau depuis novembre dernier. Dans un marché plutôt frileux, les actifs tels que l’or noir sont jugés moins attractifs par les investisseurs.
Par ailleurs, note Michael Hewson, analyste chez CMC Markets : « le brut new-yorkais avait également bénéficié en début de séance de l’annonce de l’inversion du sens dans lequel circule le pétrole dans l’oléoduc Seaway, soit désormais du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma) vers les structures du golfe du Mexique ».
Le baril de Brent de la mer du Nord, à Londres, terminait aujourd’hui à 107,49 dollars, soit une baisse de 2,26 dollars par rapport à mercredi, chutant ainsi à son plus bas niveau depuis le 30 décembre.
Quant au baril de WTI (pour livraison en juin), il a reculé de 25 cents par rapport à la séance de la veille, terminant à 92,56 dollars sur le Nymex – son plus bas taux depuis le 1er novembre. Soutenu par un regain des tensions avec l’Iran, le cours du WTI avait initialement ouvert en hausse et le marché était plus optimiste en matinée.
Du côté de l’Asie, les prix de pétrole étaient mitigés en raison de prises de bénéfice après des baisses significatives au cours des dernières séances.
Plombée par la conjoncture macroéconomique actuelle, et les inquiétudes du marché face aux remous qui agitent certains pays de la zone euro, cette séance en fut une de baisse quasi générale.
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