Le géant pharmaceutique bâlois envisage d’investir un demi-million de francs à Stein, d’ici 2016, pour ces nouvelles installations de production pour la plus importante usine de la division Pharmaceuticals.
À la fine pointe de la technologie, ces installations pour la production de formes galéniques solides remplaceront les équipements actuels qui seront démantelés. Le groupe réputé pour son engagement continu envers la Suisse a renoncé à fermer son site de Prangins (près de Nyon) en janvier dernier. Ces nouveaux équipements, plus flexibles et d’un concept modulaire, permettront au groupe bâlois d’adapter plus rapidement ses opérations de production, selon le budget et la demande.
Appelée plus souvent « forme médicamenteuse ou pharmaceutique », la forme galénique « désigne le contenant dans lequel les principes actifs sont assemblés pour constituer un médicament » précise la compagnie. Parmi les formes galéniques solides figurent les comprimés, les cachets, les gélules, les dragées, les poudres et les suppositoires.
Plus de 14% des exportations suisses
Cette production a représenté plus de 14% des exportations suisses l’année dernière. Cet investissement projeté devrait permettre à Novartis d’orienter ses efforts vers des produits plus difficiles à fabriquer, tels que les médicaments administrés par inhalation ainsi que les formes galéniques hautement actives.
D’autres projets
Le site de Stein comprend actuellement 1400 collaborateurs et affiche une production de plus de 4,1 milliards de produits par année – ce qui représente plus de 14% des exportations suisses. Novartis, qui a déjà mis en place plusieurs autres projets en Suisse, songe à lancer la construction d’installations supplémentaires sur son campus de Bâle pour y accueillir 10’000 collaborateurs de plus d’ici 2030, si la conjoncture le permet.
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