Dans son rapport sur la croissance dans les pays les plus industrialisés, l’Organisation de coopération et de développement économique (L’OCDE) indiquait cette semaine « que la flambée des cours du pétrole pourrait bien menacer la reprise économique des pays riches et doper l’inflation ».
Selon l’OCDE, cette évolution découlerait des ruptures d’approvisionnement au moment où les stocks sont plutôt faibles et les capacités inutilisées de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), limitées.
Toujours dans la même étude, il est indiqué que la hausse des cours du pétrole risque d’accroître l’inflation d’environ un quart de point, en ce qui concerne les économies de la zone OCDE; ce qui pourrait également amputer de 0,1 à 0,2 points le pourcentage du PIB moyen de l’OCDE en 2013.
Mobilisation en cours
Devant cette situation, la décision concertée de la France et des États-Unis de mobiliser les réserves stratégiques de l’OCDE pour arriver à contenir cette hausse du prix de l’essence à la pompe semble avoir influencé les prix du brut. En effet, alors que ce prix atteignait les 110 dollars US en février dernier, il s’est replié en direction des 105 dollars US. Si d’autres pays européens se joignent à l’action entreprise, la demande de pétrole d’importation pourrait reculer et « inciter les opérateurs à couper les positions spéculatives à la hausse ».
Par ailleurs, malgré le fait que ces mesures semblent bénéfiques sur le taux du pétrole, le marché demeure à la merci d’un incident politique avec l’Iran. À titre d’exemple, de nouvelles menaces d’attaques militaires sur ce territoire, feraient vite remonter le prix de l’or noir.
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