Sélectionner une page

Les observateurs ne peuvent qu’avoir remarqué que, depuis plus de trois ans, la place financière suisse a subi des pressions constantes, et l’appréciation du franc ne lui a laissé que peu de répit. En particulier, les attaques réitérées contre le secret bancaire qui en sont venues à réduire l’accès au marché offshore. À cela, se sont ajoutés quelques scandales de la part des grandes banques internationales, sans oublier la mise en circulation de produits frauduleux, portant atteinte à leur réputation. De nouvelles règles de fonctionnement en ont découlé et les banques privées en sont arrivées à devoir s’adapter pour survivre.

Un défi de taille

Ces établissements centenaires devront réviser non seulement leur fonctionnement, mais également leur organisation et leur gestion. Et ceci, tout en conservant leurs valeurs et la qualité de leur relation avec la clientèle (qui s’attend à un surplus de valeur ajoutée et à des services de qualité qui se démarquent).


S’inspirer de l’industrie horlogère

On se rappellera que, dans les années ’70, les horlogers avaient expérimenté des années difficiles. Ceux-ci, forcés de revoir leur stratégie, s’étaient adaptés notamment en réduisant le nombre de modèles offerts et en modernisant leurs systèmes de production. Ces changements avaient permis à l’industrie de retrouver un équilibre et de se lancer à la conquête des marchés. Aujourd’hui, le secteur de l’industrie horlogère ne cesse d’évoluer et ne présente aucun ralentissement.

De cette situation, les banques privées peuvent en tirer la leçon que le renouveau découlera de l’acceptation du changement et de l’application de nouvelles règles de jeu.