Sélectionner une page

La SECOannonçait jeudi, qu’au cours du 4e trimestre 2011, le produit intérieur brut suisse (PIB) avait presque stagné, présentant une très légère croissance de 0,1% par rapport au trimestre précédent. En moyenne, par an, le PIB suisse a augmenté de 1,9% en 2011. Pour référence, rappelons que la progression, au 3e trimestre, s’affichait à 0,3% et à 0,4% au 2e trimestre.

 

 

 

En comparaison avec la même période de 2010, la croissance du PIB s’inscrivait à 1,3%. Tant au niveau trimestriel qu’annuel, « la croissance a été tirée par les dépenses de consommation des ménages privés, ce qui représente environ 60% du PIB », souligne le communiqué dela SECO.Lesinvestissements et la balance commerciale de marchandises ont également contribué à la croissance. Tout comme les secteurs des produits alimentaires et boissons, de la santé, du logement, ainsi que les dépenses pour les biens et services divers.

 

Dans deux semaines, le SECO publiera sa nouvelle prévision de croissance du PIB pour le reste de l’exercice 2012. À la mi-décembre, il avait escompté une augmentation de 0,5%.

 

 

Une économie résistante

 

Selon les analystes de Bakbasel, en général, l’économie suisse résiste mieux que prévu. Ils en arrivent à la conclusion que, malgré l’appréciation du franc et la conjoncture économique parfois complexe, l’économie suisse se porte bien.

 

Malgré ce que les premiers indicateurs de 2012 laissaient supposer, la phase de faiblesse enregistrée alors a été moins importante que ce que l’on redoutait. Parmi ces indicateurs, les experts mentionnent, entre autres, « la faible hausse du chômage en termes désaisonnalisés en janvier et les perspectives de l’emploi qui semblent intactes ». Les signes donnés par plusieurs marchés importants pour l’économie helvétique (Allemagne, Etats-Unis, par exemple) demeurent globalement positifs.