Spécialisée dans la gestion de fortune, l’Union Bancaire Privée (UBP) est l’un des premiers établissements de ce créneau à publier déjà ses résultats pour l’année dernière. En effet, dans un communiqué publié mercredi, le groupe genevois soulignait que, malgré une conjoncture économique difficile, il n’a subi qu’un recul plutôt faible au niveau de ses résultats pour l’exercice financier 2011. Le bénéfice consolidé de l’institut bancaire s’est établi à 198 millions de francs, soit une baisse de 8% par rapport à l’année précédente. Si l’on tient compte des coûts d’intégration générés par l’acquisition d’ABN AMRO Bank (Suisse) en août dernier, à 22 millions de francs, son bénéfice net s’est limité à 176 millions.
Quant à ses revenus, ils sont demeurés stables pour s’établir à 763 millions en 2011, contre 766 millions à l’exercice précédent. La Banque est d’avis que les charges d’exploitation de l’établissement et les coûts afférents ont été bien gérés (4% de moins qu’en 2010).
Le bilan des frais
Le groupe UBP, même s’il a dû remercier une trentaine de collaborateurs à l’automne dernier, compte encore quelque 1200 employés à travers le monde. En incluant les frais liés à l’acquisition d’ABN-AMRO Bank, les charges de l’établissement bancaire ont augmenté à 508 millions de francs en 2011, en valeur absolue. Pour résumer, on peut considérer, qu’à 66,6%, son ratio charges/produits s’est un peu détérioré, alors qu’il affichait 64,9% l’année précédente.
Préserver le capital des clients
Pour l’exercice actuel, UBP adopte une stratégie orientée sur la sécurité. Son approche d’investissement reste axée, précise-t-elle, «en priorité, sur la préservation du capital de ses clients». Pour atteindre ce but, la Banque a renoncé, au début de 2011, à «toute exposition aux obligations souveraines de certains pays européens périphériques, en sous-pondérant les actions et en maintenant une forte exposition à l’or».
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