Le bureau de sondage Deloitte, qui fête cette année sa dixième édition, a procédé en décembre dernier à une étude auprès de 96 directeurs financiers d’entreprises suisses et en voici les conclusions.
Selon ce sondage, il appert que 65% des CFO d’entreprises basées en Suisse prévoient une récession au cours de 2012 ou, au plus tard, en 2013. Seules 35% des personnes interrogées ont affirmé croire que la Suisse ne connaîtra pas une telle situation.
Michael Grammp, directeur de la recherche chez Deloitte explique cette tendance au pessimisme « par la sensible détérioration de la demande intérieure et extérieure, et les incertitudes sur l’avenir de l’euro ».
Climat d’incertitude
Rappelons ici que les prévisions conjoncturelles négatives étaient déjà en force à hauteur de 79% en décembre dernier contre 56% en septembre 2011. Si les directeurs financiers continuent de placer leur confiance dans la solidité du taux plancher à 1,20 franc contre l’euro, 8% ont affirmé s’attendre à ce que la monnaie européenne chute entre 1,10 et 1,19, et qu’elle pourrait bien passer sous la marge de 1,10.
Chez Deloitte, on en arrive à la conclusion que « les budgets des entreprises traduisent logiquement ces attentes négatives par un refus de prendre des risques ». Sans oublier de mentionner que les prévisions de dépenses d’investissement se sont détériorées (-65% contre -44% en septembre) ainsi que pour le recrutement (-70%, contre -60%).
Un groupe d’experts chevronnés
Deloitte compte parmi les principales sociétés suisses spécialisées dans les domaines de l’Audit, de la Fiscalité, du Conseil en gestion et du Corporate Finance. Le groupe compte aujourd’hui plus de 1’000 collaborateurs répartis dans les villes de Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lugano et Zurich.
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