Après avoir connu, jeudi, son plus bas niveau au cours des 16 derniers mois (-1,28 dollar), la monnaie européenne repartait en nette baisse, vendredi, face à un dollar US renforcé par une nouvelle baisse du chômage aux États-Unis en décembre et une accélération des embauches dans ce pays.
En clôture hier, l’euro valait 1,2735 dollar (contre 1,2789 dollar la veille); il prenait également du recul face à la devise nippone, à 98,36 yens, descendant jusqu’à 98,33 yens, son nouveau plus bas depuis 2000.
Pendant ce temps, la devise helvétique se retrouvait presque au niveau de l’euro, à 1,2179 franc suisse pour un euro, et elle affichait une baisse face au billet vert, à 0,9565 franc suisse pour un dollar.
Quant à la livre britannique, hier, elle demeurait stable face à l’euro, à 82,53 pence pour un euro, après être grimpée à 82,39 pence la veille, son plus haut niveau atteint depuis septembre 2010. Face à la devise américaine, la livre sterling perd un peu de terrain, à 1,5430 dollar.
Du côté des métaux précieux, l’once d’or terminait à 1,621 dollar (au fixing vendredi matin).
Un secteur bancaire qui préoccupe
Malgré de bons indicateurs sur l’emploi aux États-Unis et un emprunt français réussi, les places financières européennes demeurent en baisse, en raison des craintes qui plombent actuellement le secteur bancaire européen.
Avec les dépôts à la Banque centrale européenne (BCE) qui ont atteint des niveaux record et UniCrédit, la première banque italienne, qui a vu son cours en Bourse s’effondrer, la situation n’a rien pour rassurer l’esprit déjà inquiet des investisseurs.
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