Après une longue nuit de pourparlers, les chefs d’État et de gouvernement européens en sont venus à un accord pour un nouveau traité. Il s’agissait du 12e sommet depuis l’éclatement de la crise au sein de la zone euro.
Ainsi, 17 pays de la zone euro acceptent de penser collectif pour plus d’intégration budgétaire. Vingt-six États pourraient rallier cette nouvelle entente. En revanche, la Grande-Bretagne préfère s’isoler, pour mieux protéger sa « santé » financière.
Selon les experts de Crédit Suisse, ce pas significatif peut mener à une plus grande stabilité. Une opinion qui a été saluée par les marchés. À titre d’exemple, le CAC 40 a grimpé de 2,4%, le SMI de 0.97%, et le Dax de 1,91%.
Une Europe sous surveillance
Afin d’assurer l’application du Pacte de stabilité (qui fixe le déficit budgétaire à 3%), la Commission européenne sera dotée de pouvoirs renforcés. On peut s’attendre à ce que les sanctions soient automatiques, en cas de dépassement des règles établies, à moins que les États ne s’y opposent, en majorité qualifiée. Dans le cas d’un non-respect grave du Pacte de stabilité, la CE exigera une révision de budget. Tant que la crise perdure, les chefs d’État pourront être appelés à se réunir mensuellement, puis au moins deux fois par année dans l’avenir.
Dans le secteur privé
Du côté des banques et des assurances, leur participation n’est pas remise en cause dans le plan du sauvetage de la Grèce – par une décote de 50% de leurs créances. Dans tout nouveau plan, cette participation du secteur privé s’effectuera dans le cadre du Fonds monétaire international.
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