Flémalle, un actionnaire historique du Holding communal de la banque franco-belge Dexia, est menacé d’une lourde perte qui pourrait accuser jusqu’à 1,5 million d’euros au cours des 10 prochaines années à venir. Cette petite municipalité de 25.000 habitants avait contribué à la recapitalisation du Holding communal de Dexia en 2008, après les premières retombées de la crise. Par la suite, la commune avait continué à apporter son soutien en avançant 946.000 euros sur fonds propres – les capitaux propres.
Il faut dire qu’avant la crise financière, Flémalle récoltait grâce à ses parts environ 500.000 euros en dividende.
Après Flémalle, Bruxelles?
Depuis la nouvelle de la mise en liquidation ordonnée du Holding communal, Flémalle peut s’attendre à voir son budget diminuer de 650.000 euros en trois ans. En particulier, les travaux sur les infrastructures (culturelles et sportives) risquent d’être fortement ralentis.
Flémalle n’est pas la seule à souffrir de cette situation. La ville de Bruxelles, par exemple, devra débourser 700.000 euros chaque année en remboursement du prêt contracté lors de l’achat d’actions Dexia.
Licenciement à ArcerlorMittal
À cette situation préoccupante, s’ajoute la nouvelle que l’entreprise ArcelorMittal compte licencier 581 de ses employés. Le groupe, qui est établi sur le territoire de Flémalle, représente 10% du budget de la commune, (soit 3.2000.000 euros).
Plan de restructuration de Dexia
Pendant ce temps, les députés français ont entériné le projet de loi qui vise à apporter des garanties au plan de restructuration de Dexia, dans le but de faciliter et de simplifier son démantèlement. Sur le total de 90 milliards d’euros de garanties, 60,5% seront assumés par la Belgique, 36,5% par la France et 3% par le Luxembourg.
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