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Après avoir résisté hier à une dégringolade boursière, les cours du pétrole étaient soutenus aujourd’hui par un rebond sensible des Bourses mondiales et l’infléchissement du dollar. Un léger repli du billet vert face à l’euro, en fin d’échanges, a rendu le brut plus attractif pour les acheteurs disposant d’autres devises.

Vers 16h15, le baril de Brent de la mer du Nord (qui sera livré en octobre) s’échangeait à 111,95 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, se repliant de 70 cents par rapport à la clôture de lundi. Quant au baril de « light sweet crude » (WTI), pour la même échéance, il gagnait 91 cents, à 89,10 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

Selon les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires, le Département américain de l’Énergie devrait faire état mercredi d’un recul de 3,3 millions de barils des réserves de brut lors de la semaine achevée le 9 septembre, après un repli de 4 millions de barils la semaine précédente. Ceux-ci s’attendent à un recul possible des stocks d’essence de 900’000 barils alors que le gazole et le fioul progresseraient de 500’000 barils.

Plus sensible au climat des marchés européens et asiatiques, et toujours influencé par les craintes sur la zone euro, le Brent à Londres se maintient dans le rouge. « Le prix du Brent s’est enfoncé après la révision en baisse des prévisions de demande de l’Agence internationale de l’Energie (AIE) », observait ainsi Michael Hewson, analyste de CMC Markets
À l’instar de l’Opep, l’Organisation internationale du pétrole (AIE) a révisé sensiblement ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour cette année et 2012, de 0,2 e 0,4 million de barils par jour, respectivement.