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Ces derniers jours, l’or a subi une correction assez sévère après avoir dépassé la barre des 1900 dollars l’once. En francs suisses, le métal doré a poursuivi sa lancée depuis la dernière intervention de la Banque nationale suisse. Pour l’instant, l’once reste en hausse, au-dessus de sa moyenne des vingt derniers jours, qui est de 1781 dollars l’once. Le kilo vaut actuellement 47,413 francs suisses.

Avec le franc suisse, l’or demeure la valeur refuge par excellence et l’instabilité de la conjoncture économique nourrit la demande pour ce métal précieux. Si les pays de l’Occident détiennent entre les 2/3 et les ¾ de leurs réserves étrangères en or, la proportion reste modeste dans les pays émergents. La Chine, qui en détient 1.6%, accumule de l’or en même temps qu’elle réduit ses achats d’obligations souveraines américaines.

Du côté des États-Unis, fait surprenant, le Trésor détient 261 millions d’onces d’or, pour une valeur de 450 milliards de dollars, alors que la dette américaine s’élève à 14 000 milliards de dollars. Un montant, semble-t-il, assez facile à régler en regard des réserves accumulées par le Trésor.

 

Les trois champions détenteurs d’or

Les États-Unis, l’Allemagne et le FMI arrivent en tête de la liste des détenteurs d’or du monde. Quant au marché physique de l’or, les banques centrales détiennent 18% du total, l’industrie 10,9%, le secteur privé 23% et la bijouterie, 45%. En 2010, l’or physique représentait 120 millions d’onces et le marché du gré à gré et des futures, à 11 166 millions d’onces. Selon les experts d’EFGFP, le volume traité est de 92 fois supérieur au marché physique.