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Dans le cadre de son programme de réduction des coûts (de deux milliards de francs suisses), UBS annonçait dans un communiqué publié mardi une suppression de 3500 emplois, sous forme de « licenciements et de départs naturels ».

Dans les faits, 45 % de ces suppressions d’emplois concernent le secteur banque d’investissement, 35 % la gestion de fortune mondiale (hors USA) et le secteur banque suisse, 10 % la gestion d’actifs et 10 % la gestion de fortune aux États-Unis. La banque annonce également, pour financer ce plan de restructuration, une charge exceptionnelle de 550 millions de francs suisses, dont 450 millions seront inscrits dans les comptes du 2e semestre. Ces charges représentent 400 millions de francs suisses liés au personnel.

 

Une action annoncée

On se rappellera que déjà, en juillet, la banque UBS avait fait état d’une éventuelle réduction de ses effectifs quand elle avait publié ses résultats trimestriels. On ne s’attendait pas à un taux aussi élevé cependant. Il faut préciser ici que, sur la période avril-juin, UBS a enregistré une chute de son bénéfice net et a revu à la baisse ses objectifs de croissance, prévoyant des suppressions d’emplois pour faire face à des conditions difficiles dans le secteur financier.

Dans les circonstances, le numéro trois mondial de la gestion de fortune a vu baisser son bénéfice net de 49 % à un milliard de francs suisses (861,9 millions d’euros) en peu de temps.