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La Place parisienne

Aujourd’hui, les principales Bourses d’Europe clôturaient sur fond d’inquiétude croissante au regard d’une possible rechute en récession des grands pays développés. À titre d’exemple, l’indice-phare de la Place parisienne a reculé de 6,13%, sur la semaine. Et parmi d’autres grandes Places européennes, Francfort a cédé 2,19%, Londres 1,01%, et Milan 2,46%.

L’indice CAC40 a perdu 1,92% (3 016,99 points) et l’indice paneuropéen Eurostoxx50 a laissé aller 1,97%. En cinq séances seulement, cette dernière a abandonné 6,25%, la Place londonienne 5,25% et la Bourse allemande 8,63%.

Du côté des banques…

Alors que la crise de la dette publique pèse encore et toujours sur le secteur, la BCE vient d’annoncer qu’elle a récemment prêté 500 millions de dollars à une banque européenne qu’elle préfère ne pas identifier, ce qui réactive un programme de soutien demeuré en sommeil depuis plusieurs mois.

Déjà soumise à rude épreuve ces dernières semaines, Société générale s’effondre de plus de 12 % tandis que la britannique Barclays Bank plonge de plus de 11 %, imitée par l’allemande Commerzbank. Le fait que certaines banques préfèrent placer leurs liquidités à la BCE – plutôt que de se prêter mutuellement de l’argent – suscite l’inquiétude de l’Institut de Francfort. Reste à se demander si le scénario du resserrement du crédit qui s’était joué en septembre 2008 ne risque pas de se reproduire.

Un effort d’optimisme

Hier, à Oslo, le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, a affirmé qu’il ne prévoit pas de croissance économique négative ni de récession. Son message n’a cependant généré aucun écho positif du côté des salles de marché. En effet, les Bourses européennes ont quasi toutes terminé leur journée dans la marge rouge (Francfort a chuté d’un autre 2%). Quant à Wall Street, il évoluait en légère baisse en clôture, alors que la banque JPMorgan Chase annonçait, de son côté, une révision à la baisse de ses prévisions de croissance pour les États-Unis.