Influencé par de bons résultats au dernier trimestre, le groupe bâlois a progressé de 3,15% hier à la Bourse suisse, dans un marché SMI en hausse de 1,21%. Ainsi, Novartis s’approche de la barre des 15 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
Le bénéfice opérationnel, affecté par des événements exceptionnels comme les coûts d’intégration d’Alcon ou des provisions pour litiges concernant des médicaments génériques de Sandoz, a progressé de 12%, à 3,3 milliards de dollars. Quant au bénéfice net, il a augmenté lui aussi de 12%, à 2,7 milliards. L’optimisation fiscale, via un taux moyen qui passe de 17,6% à 16% a joué un rôle déterminant.
Pas de souci de trésorerie
Dans les circonstances, Novartis n’a aucun souci de trésorerie. En effet, le cash-flow, stimulé par la cession du produit Elidel contre l’eczéma pour 420 millions de dollars, a bondi de 39%, à 3,3 milliards, durant le deuxième trimestre.
Novartis note une progression de 34% du côté des ventes de médicaments lancés depuis 2007, à taux de change constant, ce qui représente 2,3 milliards de dollars. Ces produits constituent désormais 28% des ventes de la division pharmaceutique, contre 21% un an plus tôt. En Europe, son chiffre d’affaires a progressé de 3%, la croissance en volume (+10 points de pourcentage) ayant compensé la pression sur les prix (–5 points), et l’érosion dues aux génériques (–2 points).
En pleine restructuration
La compagnie bâloise a pris la décision de regrouper ses unités administratives suisses. Comme toutes les entreprises pharmaceutiques en ce moment, elle cherche à réduire ses coûts opérationnels. Pour cette raison, Novartis a annoncé récemment la fermeture de quatre sites (180 personnes) dont le siège de la division à Berne, afin de regrouper ses collaborateurs dans le canton de Zoug.
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