Après avoir connu une forte baisse lorsque les investisseurs ont vu s’éloigner les perspectives de nouvelles mesures de soutien à l’économie américaine, les cours du pétrole se sont stabilisés, hier, dans l’attente des signaux sur les marchés et de nouveaux chiffres macro-économiques.
Le brut léger US est passé d’un plus haut proche des 99$ à 94.50$ et le Brent de la Mer du Nord a chuté de 118.30$ à 115.40$. Quant aux prix de brut « light sweet crude » (pour livraison en août) ont gagné 30 cents à 95,99 dollars, alors que ceux du Brent de la Mer du Nord pour livraison identique prenaient 17 cents à 116,43 USD vendredi dans les échanges électroniques en Asie.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en août a terminé à 95,69 dollars, en repli de 2,36 dollars par rapport à la veille.
A Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a abandonné 46 cents à 118,32 dollars.
Augmentation de la demande mondiale
À l’échelle mondiale, le sommet de 87,2 millions de barils par jour, atteint en 2007 – a été dépassé cette année puisqu’on en est à 88 millions actuellement. Pour la Chine seulement, le taux de croissance annuel de son économie approchant les 10%, sa consommation de pétrole frôlait déjà le 9 millions de barils par jour en 2010.
L’instabilité au Moyen-Orient
L’Arabie saoudite, le plus grand producteur mondial avec 12,5 millions de barils par jour, a vu sa production diminuer de 1,6 à 0,4 million de barils par jour depuis les soulèvements populaires survenus au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Si la révolte se propage en Arabie saoudite, on peut s’attendre à une flambée des prix du pétrole.
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