Lundi, les bourses européennes chutaient en Bourse sur fond de tension généré par un mouvement de défiance face au risque d’une contagion de la crise grecque et des doutes sur la croissance mondiale. Pour conséquence, la devise helvétique a atteint son plus haut historique face à la monnaie européenne qui affichait 1,1757 en clôture.
Il faut dire que les turbulences financières gagnent l’Italie et l’Espagne et les observateurs se demandent si cette situation pourrait en venir à faire vaciller toute la zone euro. Les valeurs bancaires ont plongé partout en Europe, cédant parfois plus de 8%.
Pour résumer, les Bourses ont perdu, lundi, entre 1 et 4% dans les pays les plus fragiles. Les taux des pays considérés comme à risque du fait de leur dette élevée remontaient dangereusement à des niveaux qui mettent en danger leur capacité à rembourser leurs emprunts. Les tableaux boursiers ont affiché une chute de 4% à Lisbonne et Milan, et à près de 3% à Madrid en clôture; Paris a de son côté perdu 2,71%, Francfort 2,33% et Londres a limité ses pertes à 1,03%. La Bourse de New York a suivi le mouvement en s’orientant nettement à la baisse, cédant plus de 1,5%.
Les grandes interrogations
Une très forte inquiétude se répand sur les marchés financiers. Un ensemble de facteurs soulève des interrogations sur la croissance mondiale : risque de récession en Chine, inquiétudes sur les banques, instabilité en Europe, en plus de la crise de la dette.
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