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Il semblerait que l’investissement dans le capital-risque profite de mieux en mieux aux grands réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et Groupon. À titre d’exemple, Facebook vaut environ 80 milliards et LinkedIn, entré en Bourse tout récemment, vaut déjà 9 milliards.

Il faut dire, qu’actuellement, les fonds levés pour le capital-risque sont à un très bas niveau aux États-Unis. En fait, ils ne dépassent pas 10 milliards de dollars sur base annuelle, alors que la moyenne était de 18,8 milliards au cours des huit dernières années. C’est du moins ce que déclarait au Temps, Rainer Ender, directeur d’ADVEQ (une société de fonds dans l’investissement privé (private equity) à Zurich qui déclare 4,2 milliards d’actifs sous gestion.

Au tournant du marché

En raison de la crise financière, le capital-risque manque un peu d’argent frais et d’une plus grande sélectivité dans le choix de start-up. L’investisseur se fait alors désirer parce que la récolte a été plutôt maigre ces dernières années.

« Nous sommes à un tournant du marché, explique Rainer Ender. Les sorties par introductions en bourse ou par ventes d’entreprises sont en nette hausse en 2010 et dépassent sensiblement la moyenne historique (26,2 milliards). Or 60% de l’argent provenant de ces ventes par IPO ou fusions va aux capital-risqueurs. »

Google en tête

Avec ses 23 milliards de dollars (IPO de 2004), Google se classe en tête de liste des plus grandes sorties du capital-risque depuis l’an 2000. Si le total des sorties depuis cette date a généré 58 milliards de dollars, avant l’entrée en Bourse de LinkedIn, la valeur des entreprises nées du capital-risque ne cesse de surprendre. La liste est dominée par les grands réseaux sociaux du moment ainsi que par les sociétés en lignes et les sociétés de logiciels.

Source : www.letemps.ch