Après avoir atteint des sommets record depuis 1980 à 49,50 dollars (en fin avril dernier), le métal blanc a subi sa plus forte dépréciation depuis 1983. Pâtissant toujours de l’augmentation de la marge demandée par le COMEX, l’argent s’est déprécié ce matin de 20,84% se plaçant sous le seuil des 40 dollars l’once, à 39,18 dollars. Les analystes sont d’avis qu’à partir du 9 mai prochain, le dépôt passera à 21’600 dollars par contrat contre 11’745 dollars deux semaines auparavant.
Depuis le 1er janvier dernier, l’once d’argent avait progressé de plus de 60% à son plus haut le 28 avril dernier. Selon les premières estimations, l’once d’argent pourrait bien chuter de près de 14% avant la fin de semaine prochaine à 34 dollars l’once, sur un marché devenu volatile et limité en taille. Il semblerait que le métal blanc paie clairement son ascension vertigineuse entre le marché physique et le papier.
L’or se maintient
Du côté de l’or, une légère baisse est survenue mais rien de trop inquiétant. En effet, hier, le métal jaune a perdu 19 dollars pour clôturer la journée à 1517,70 dollars l’once. Depuis son plus haut, atteint le 1er mai dernier à 1576,20 dollars, l’or a donc chuté de 3%. Ce matin, à quelques minutes de l’ouverture, l’once d’or se négociait sur le marché comptant contre 1519,52 dollars.
Toujours identifié comme valeur refuge par excellence, l’or continue d’être recherché par les investisseurs qui visent à se couvrir par la dépréciation du dollar US. Une situation qui demeurera présente tant que les États-Unis resteront sur un statu quo concernant la politique monétaire accommodante.
Source : www.abcbourse.com
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