Selon le président de la Banque nationale suisse (BNS), Philipp Hildebrand, la revalorisation du franc pourrait bien affecter plus fortement l’économie de la Confédération que ne le laissaient supposer les données publiées à ce jour.
Hormis le renchérissement du franc suisse face aux principales monnaies d’exportation (euro et dollar), « d’autres risques macroéconomiques risquent de peser sur la Suisse », a prévenu le patron de la BNS. On sait déjà que les exportateurs voient leurs marges fondre avec l’appréciation de la monnaie helvétique, sans oublier que la hausse du prix du pétrole et les retombées économiques des séismes du Japon pourraient peser lourd sur l’économie du pays, fortement axée sur l’exportation.
Assurer la stabilité des prix
Le président de la BNS s’est voulu rassurant en ce qui concerne l’inflation. Il dit estimer que « les anticipations inflationnistes en Suisse sont certes en légère hausse, mais qu’elles se situent toujours clairement dans la zone assimilée à la stabilité des prix, soit en dessous des 2% ». Il a cependant précisé que la banque centrale helvétique prendra à l’avenir toutes les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des prix.
La banque centrale suisse a revu à la hausse en mars ses prévisions d’inflation et table désormais pour cette année sur un renchérissement des prix de 0,8% contre 0,4% précédemment, sur 1,1% en 2012 (contre 1%) et sur 2% en 2013, soit la limite qu’elle s’est fixée pour garantir la stabilité des prix.
Source : www.24heures.ch
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