Sélectionner une page

Lors la réunion qui se tenait, hier, à Washington, les ministres des Finances des pays membres du G20 se sont accordés sur le processus de rééquilibrage de l’économie mondiale, tout en se dotant de nouveaux outils d’évaluation des politiques de chacun. Ce qui conclue positivement la première étape des travaux engagés pour tenter de corriger les déséquilibres économiques importants et persistants.

On se rappellera qu’il y a deux mois, à une réunion qui s’est tenue à Paris, le G20 s’était mis d’accord sur la liste des indicateurs économiques et financiers utilisés dans ce processus. Par contre, la Chine avait affirmé son opposition à une telle solution lors du sommet de février à Paris.

Cette entente de vendredi concerne, particulièrement, la dette et les déficits publics, l’épargne privée et l’emprunt, mais également les balances commerciales et les autres composantes de la balance des paiements de tel ou tel pays.

Des pays sous surveillance

Il a été décidé que certains pays feront l’objet d’une deuxième série d’analyses. Celles-ci pourraient même toucher la détermination des devises sous-évaluées et l’accumulation excessive de réserves. Le but étant de déterminer quels sont les pays dont les politiques sont susceptibles de mettre en péril l’économie mondiale.
Même si le communiqué publié à l’issue de la réunion de Washington ne désigne aucun pays qui ferait l’objet de cet examen particulier, la ministre française de l’Économie, Christine Lagarde, a déjà mentionné la France.
Selon certains analystes, on peut s’attendre à ce que les États-Unis, premier importateur mondial et plus gros déficit commercial du monde, ainsi que la Chine, se retrouvent sur cette liste de « surveillance ». Selon une délégation du G20, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni ainsi que l’Inde s’y retrouveraient fort probablement.
Source : www.tsr.ch