L’ampleur des dégâts résultant du séisme du 11 mars qui a touché une partie du Japon, est beaucoup plus importante que l’on pensait. Entre autres, les constructeurs automobiles nippons ont dû ralentir fortement leur production dans le monde entier. Et cette situation risque de s’installer encore pour quelques mois.
Nombre d’ateliers du nord-est – très endommagés par le tremblement de terre de magnitude 9 – sont dans l’impossibilité d’approvisionner leur clientèle. D’autres qui ont été épargnés n’arrivent que difficilement à acheminer leurs produits en raison des problèmes de logistique, de perturbations dans les transports ainsi que des coupures de courant inopinées depuis la catastrophe. Les chaînes d’assemblage japonaises tourneront à 50% du 18 au 27 avril, pour la suite c’est encore l’inconnu.
De surcroît, Toyota, le premier constructeur mondial est contraint de geler sa production environ une semaine en Amérique du Nord et en Europe d’ici au début mai. Elle estime à 150 le nombre de composants qui lui manquent pour reprendre une activité normale.
Une baisse générale de 57%
Les concurrents de Toyota ne sont pas logés à meilleure enseigne. En effet, Nissan vient à peine de relancer ses usines d’assemblage au Japon, à cadence réduite de moitié, et doit arrêter plusieurs jours ses fabriques en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Mexique. Quant à Honda, qui a pu redémarrer ses chaînes japonaises plus tôt, bien qu’au ralenti, a dû lui aussi freiner sa production en Europe, en Amérique et en Asie.
Quelque 600’000 véhicules n’ont pu sortir des chaînes de montage depuis le séisme au Japon, tous constructeurs confondus.
Source : www.tsr.ch
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