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Selon la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) les tarifs des carburants ont encore progressé, l’essence frôlant son record historique atteint au début du mois de mars dernier. En effet, ce lundi,le prix de l’or noir atteignait le seuil de 120 dollars le baril à Londres, pour la première fois depuis deux ans et demi, dans un marché porté par les inquiétudes sur le prolongement des conflits en Libye et au Moyen-Orient.

Selon Myrto Sokou, analyste chez Sucden Financial, il est évident que la situation politique de l’Afrique du Nord et de certains pays arabes continue de dominer les cours du pétrole. D’où les inquiétudes au sujet de l’approvisionnement du marché. D’ailleurs, les combats entre insurgés et partisans de Kadhafi se concentraient aujourd’hui à proximité du port pétrolier de Brega, à l’est de Tripoli, ce qui n’a rien pour rassurer.

Précisions

Le baril de Brent de la mer du Nord a atteint 120,63 dollars peu avant 16H00 GMT, sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, atteignant son plus haut niveau depuis le 22 août 2008. A 16H15 GMT, il s’échangeait à 120,13 dollars en hausse de 1,43 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance gagnait quant à lui 31 cents à 108,25 dollars.

Selon les analystes de Commerzbank, « la flambée des prix du baril pourrait obérer la croissance de la demande pétrolière mondiale » et provoquer « une chute des prix plus tard dans l’année, une fois que les craintes sur les approvisionnements (de brut) se seront atténuées ».

Source : www.lepoint.fr et AFP