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Les études les plus récentes tendent à démontrer que les économies mondiale et européenne seront beaucoup moins affectées que prévu par le séisme et la catastrophe nucléaire ayant touché le Japon. Si l’économie suisse sera épargnée, on prévoit cependant une réduction ponctuelle de la demande japonaise du côté des articles de luxe de fabrication helvétique. C’est du moins l’opinion de la Fédération de l’industrie horlogère du pays.

Selon les experts, les événements du 11 mars dernier pourraient entraîner des coûts représentant entre 1 et 2 points du PIB. Par contre, le Japon ne représente que 6% de l’économie mondiale et son impact reste plutôt limité. Dans le pire des cas, la situation d’urgence que vit l’Archipel pourrait diminuer d’un dixième la croissance de l’économie mondiale. On ne peut donc s’attendre à une récession à l’échelle internationale.

L’opinion de Crédit Suisse et UBS

Selon Crédit Suisse, l’effet sera encore plus faible en Europe, et en particulier en Suisse. Il faut préciser ici que les exportations helvétiques vers le Japon ne constituent que 3,5% du total des produits exportés. On ajoute que, dans le pire des scénarios, la perte pour l’économie mondiale serait limitée à 0,20% du PIB global, si on prend en compte les conséquences nucléaires et le fait que l’économie nippone ne devrait croître que de 0,5% cette année.

Tout comme Crédit Suisse et UBS, une étude effectuée par la Banque Sarasin pour ses actionnaires arrive à la conclusion que, sur le plan économique, les dégâts seront limités.

Source: www.swissinfo.ch