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Une première estimation du réassureur Swiss Re affiche un montant de 1,2 milliard de dollars, à la suite des dommages causés par le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé récemment le Nord-est du Japon. Encore provisoire, cette estimation pourrait cependant être révisée à la hausse. De son côté, la Banque mondiale a estimé que la catastrophe pourrait coûter 235 milliards de dollars à l’économie japonaise. Il faudra plusieurs mois avant que soit terminée l’évaluation détaillée des dommages.

Pour les logements, un fonds d’État couvre les dommages liés au séisme et au tsunami. En revanche, les dégâts causés par les incendies déclenchés par la catastrophe sont couverts par les assureurs et inclus dans leur couverture de réassurance. Les dommages survenant dans le secteur industriel et commercial sont, en général, assumés par des contrats privés incluant de telles catastrophes et les incendies qui peuvent en découler.

Des événements coûteux

Au cours des derniers mois, les réassureurs ont subi l’impact des catastrophes naturelles. Le séisme qui a frappé le Japon le 11 mars, le plus puissant jamais enregistré dans l’archipel nippon depuis 140 ans, a fait suite au tremblement de terre de Christchurch en Nouvelle-Zélande et aux inondations en Australie. Le tremblement de terre qui a ravagé le 22 février la Nouvelle-Zélande occasionnera une charge de l’ordre de 800 millions de dollars (720 millions de francs) à Swiss Re. De son côté, Munich Re a évalué que la catastrophe lui coûtera 1 milliard de dollars australiens, soit près de 900 millions de francs.

Remontée en Bourse

Aujourd’hui, l’action Swiss Re a gagné du terrain à la Bourse suisse. Vers 11h00, le titre progressait de 2,10% à 51,05 francs, dans un marché en net rebond. Le jour du séisme, tous les grands acteurs de l’assurance avaient connu une chute en Bourse.

Source : www.tsr.ch