Au dernier bilan, on constate que les conséquences de la catastrophe qui a touché le Japon, le 11 mars dernier, ont fait s’effondrer le troisième marché boursier mondial de 16% en quarante-huit heures, du jamais vu depuis le krach de 1987. Par ricochet, la baisse des places financières de la planète a fait partir en fumée 1600 milliards de dollars.
En revanche, la reprise du travail dans plusieurs usines, dont Toyota, Bridgestone et Mitsubishi, influence les investisseurs à accumuler les actions (devenues bon marché) des géants de l’industrie. La Bourse de Tokyo a d’ailleurs grimpé de 7%.
La banque centrale, de son côté, a encore augmenté ses injections de fonds : depuis le début de la semaine, plus de 300 milliards de dollars, pour tenter de stabiliser le marché.
La menace nucléaire
Les économistes s’inquiètent devant la menace d’une nouvelle catastrophe qui serait, cette fois, d’origine nucléaire. L’économie japonaise se contracterait alors durant au moins deux trimestres, avancent-ils, avant de retrouver une certaine stabilité. L’activité économique ralentirait alors de 1,2% au lieu des 1,6% qui étaient attendus.
Secteur du luxe
À l’étranger, les analystes passent déjà au crible les entreprises les plus actives au Japon. Cela vaut en particulier pour le secteur des produits de luxe. À titre d’exemple, la LVMH, le géant du secteur, tire entre 25 et 30% de ses bénéfices d’exploitation du Japon.
Source: www.letemps.ch
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