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Les dommages causés par le séisme aux infrastructures et l’arrêt des centrales nucléaires forcent à des rationnements d’essence et à des coupures planifiées de courant. Comme les usines ont besoin de matières et d’un réseau de transport en activité, certaines d’entre elles ont dû se résoudre dès aujourd’hui à interrompre leur production.

Usines fermées

Secteur électronique

L’industrie Sony, par exemple, a dû suspendre sa production sur huit sites; ces mesures affectent la production de piles rechargeables, de CD, de DVD et de disques Blu-ray.

Panasonic, strong>Fujifilm, Nikon, et Canon ont, elles aussi, fermé leurs usines dans les régions touchées par le séisme et le tsunami, entravant la production d’appareils-photo numériques et d’objectifs. Du côté de Toshiba, même si son usine ne semble pas avoir subi de dégâts majeurs, les dirigeants ont suspendu la production craignant les effets des répliques sur des sites déjà malmenés. Le Japon est le pays d’origine d’une grande quantité de mémoires flash NAND, venant essentiellement de Toshiba.

Selon la firme CLSA, les fabricants japonais fournissent 40% des composants électroniques dans le monde. Le prix des mémoires NAND 32 gigabits a déjà grimpé de 18%, selon DRAMeXchange, après l’annonce de l’arrêt de l’usine de ce groupe de la préfecture d’Iwate.

Secteur automobile

Du côté du secteur automobile, Toyota, le premier constructeur mondial dans ce domaine, a interrompu la production dans toutes ses usines, de lundi à mercredi du moins. La compagnie Boeing, dont le Japon est le principal fournisseur, a indiqué lundi que l’évaluation de l’impact du désastre était en cours, ajoutant qu’aucun effet majeur jusqu’ici n’avait été constaté sur les usines.

Comme on peut le constater, l’impact du séisme a des répercussions sur toute l’économie mondiale.

Source: www.tsr.ch