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Selon le bulletin mensuel de statistiques économiques de la Banque nationale suisse (BNS), ses fonds propres et ses provisions se montaient à 45,26 milliards de francs, en fin janvier, contre 42,46 milliards un mois auparavant (soit un bénéfice comptable de 2,8 milliards de francs). On peut donc affirmer qu’après avoir subi une perte record en 2010, la Banque nationale suisse (BNS) connaît un regain d’énergie en début d’année.

L’appréciation de ses placements en devises étrangères a particulièrement été bénéfique à la banque centrale qui a su tirer profit du terrain repris par l’euro au regard du franc. Ces placements se sont montés à 209,84 milliards de francs, contre 203,67 milliards à fin décembre 2010. Quant au poste or et créances résultant d’opération sur or, il a bouclé le mois sous revue à 41,74 milliards, contre 43,98 milliards, à fin de l’exercice 2010.

La fluctuation du marché

Toute information factuelle provenant de la BNS est toujours scrutée attentivement par les cambistes. Récemment, Philip Hildebrand, le président de la Banque nationale suisse avouait son impuissance face aux tendances du marché. Il semble ne plus vouloir intervenir sur le cours du franc, sans l’aide concertée d’autres banques centrales. On se rappellera que ce type d’opération avait causé à l’institution une perte de 21 milliards de francs, en raison de l’accumulation de devises étrangères dans son bilan, contre un bénéfice de 10 milliards l’année précédentes