Les violences survenues en Lybie – quatrième producteur de pétrole en Afrique – ont affecté négativement les entreprises italiennes dont les liens économiques sont très étroits avec ce pays; ce qui a eu pour résultat de faire chuter la Bourse de Milan. Le FTSE Mib, l’indice vedette de la Bourse milanaise, a terminé la séance lundi sur une chute de 3,59% à 22’230 points. Conséquence directe de la situation, le prix du baril est passé au-dessus de la barre des 100 dollars ($105.), à Londres, un niveau que l’on n’avait plus vu depuis septembre 2008.
En 2009, l’Italie était le premier débouché pour les exportations libyennes – 20% – et était le premier pays exportateur vers la Lybie (part de marché de 17,5%).
Rapatriement des employés
D’autres entreprises étrangères présentes en Libye, en particulier dans le domaine du pétrole, ont commencé aujourd’hui à rapatrier leurs salariés, en raison de la situation conflictuelle qui prévaut dans ce pays. Par exemple, le groupe pétrolier ENI, qui a reculé de 5,12% à 17,43 euros. Rappelons ici que, ces dernières années, les grandes compagnies pétrolières occidentales se sont mises à affluer en Lybie, dont la production pétrolière est d’environ 1,8 million de barils par jour.
Les valeurs d’indice dans le rouge
À titre d’exemple, la banque Intesa Sanpaolo qui a baissé de 5,13% à 2,402 euros, le groupe automobile Fiat de 3,39% à 6,84 euros et le groupe d’énergie Enel de 1,49% à 4,228 euros. Quant au groupe d’aéronautique et de défense Finmeccanica, dont Tripoli détient une part de 2,01%, il a cédé 2,69% à 9,23 euros.
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