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Les 18 et 19 février prochains, se retrouveront à Paris les représentants officiels des pays riches et des grandes économies émergentes pour la première réunion du G20 qui se tiendra sous la présidence française. L’objectif de cette rencontre est de tenter d’arriver à un consensus sur la mesure des déséquilibres économiques qui touchent la planète.

But et objectifs

La réunion de cette fin de semaine va surtout tenter de s’attaquer aux divergences qui existent sur le sujet. Il s’agit de parvenir à un diagnostic partagé sur l’état du monde et de déterminer une liste d’indicateurs communs pour mesurer ces déséquilibres. Cette liste permettrait, en quelque sorte, de faire la part des « bons » et des « moins bons » élèves sur des critères comme la dette publique, le commerce extérieur ou encore les déséquilibres dans les balances courantes. Une démarche qui risque de ne pas faire l’unanimité. De toute manière, même si la réunion arrive à un consensus basé sur ces fameux indicateurs de performances économiques, on devine qu’aucun objectif chiffré ne sera fixé.

Des débats animés à prévoir

On s’attend, dans un second temps, à ce que les représentants du Fonds monétaire international adressent leurs recommandations en matière de politique économique. Une démarche qui est loin de faire l’unanimité car personne n’entend se laisser dicter sa ligne de conduite.

La France, quant à elle, s’est aussi donnée comme ambitieuse mission de participer à une réforme du système monétaire international, de réguler la finance mondiale ou encore de lutter contre la spéculation sur les matières premières. Les débats s’annoncent houleux.

Source: www.rfi.fr et Reuters