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L’année dernière, la Banque cantonale de Zurich (BCZ) a dégagé un bénéfice net de 729 millions de francs, soit 3% de moins qu’en 2009. L’établissement a toutefois connu un important afflux de fonds (près de 12 milliards, contre 6,3 milliards un an plus tôt).

La première banque cantonale de Suisse mentionnait, dans un communiqué paru vendredi, qu’elle est satisfaite de sa performance, dans l’ensemble. Quant au résultat d’exploitation, dont l’essentiel repose sur les affaires d’intérêts, il a reculé de 9% en 2010 pour s’inscrire à 2 milliards. La somme du bilan a atteint une hausse de 7,8%, soit 126,4 milliards de francs, par rapport à fin 2009.

Une baisse du négoce

Si l’année précédente avait été exceptionnelle du côté du négoce, les recettes des activités dans ce secteur ont accusé une baisse de 27,8% à 367 millions de francs en 2010. Les opérations d’intérêts ont fléchi de 2,6% à 1,1 milliard, tandis que les opérations de commissions et de prestations de services ont augmenté de 4,7% à 532 millions.

Grâce à une gestion plus rigoureuse des coûts, la BCZ est parvenue à réduire ses charges. Entre autres, les charges d’exploitation qui se sont vues réduites de 3,9%, soit 1,2 milliard de francs. Les frais reliés au personnel ont reculé de 1,6% soit 836 millions, principalement en raison de la part du salaire lié au résultat. À la fin du dernier exercice, la BCZ comptait 4’972 employés, soit 147 de plus que l’année précédente.

Augmentation des fonds sous gestion

Le bon ancrage que la Banque a réussi à instaurer dans la région zurichoise a permis d’étoffer son portefeuille hypothécaire de 6,2%, à 62 milliards. Quant aux prêts à la clientèle, ces derniers ont augmenté de 4,9% à 71,1 milliards. Les fonds sous gestion atteignaient 165,1 milliards, contre 150,2 milliards un an auparavant.

Le ratio de fonds propres (Tier 1) se montait à 14,1%, ce qui correspond au niveau de l’an passé. En bref, la BCZ dispose toujours d’une solide base financière.