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Dans un récent communiqué, le patron de l’entreprise, Mike Mack, affirmait que « les ventes ont quasiment doublé depuis la création de Syngenta, il y a dix ans ». Si le chiffre d’affaires de la compagnie agrochimique bâloise a augmenté de 6% à 11,64 milliards de dollars en 2010 – grâce à la croissance de ses ventes – son bénéfice net a cependant reflué de 1% par rapport à l’exercice 2009 (1,4 milliard de dollars, soit environ 1,3 milliard de francs).

Ainsi, la hausse des volumes a plus que compensé la baisse des prix. La division Protection des cultures (herbicides, fongicides, insecticides) enregistre un chiffre d’affaires de 8,9 milliards de dollars (+5%), soit les trois quarts des ventes. Quant à la division des Semences, elle inscrit des ventes de 2,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 9%. Si les volumes ont progressé, les prix restent inchangés.

Perspectives à moyen terme

Syngenta compte créer 19 territoires avec un ciblage stratégique sur les cultures. Ces derniers seront regroupés dans quatre zones géographiques reflétées dans les comptes.

Au niveau des perspectives, Syngenta table sur une évolution positive du volume des ventes. Il souhaite accroître ses parts de marché de 0,5% par an en moyenne lors des cinq prochaines années. Il faut préciser que le groupe a reversé 723 millions de dollars à ses actionnaires en 2010 via des dividendes et rachats d’actions. Il compte maintenant faire passer le dividende de 6 à 7 francs par titre et racheter des actions pour 200 millions. Le retour de cash en 2011 devrait donc atteindre au total 850 millions de dollars.