L’établissement a toujours affirmé avoir fondé sa politique sur l’importance de récompenser ses collaborateurs « pour la performance durable ». Fidèle à cette politique, la grande banque compte verser 4,32 milliards de francs en bonus pour l’année 2010, un montant en recul de 10% par rapport à l’exercice précédent (4,78 milliards). Le même communiqué précisait qu’une part de 1,55 milliard de l’argent dédié à ces bonus ne sera toutefois versée que lors des exercices à venir. L’UBS motive les sommes en question en s’appuyant sur l’avancée de 10 milliards de francs, constatée en 2010, du résultat net qui est passé de -2,74 milliards en 2009 à 7,16 milliards.
Dans un communiqué paru ce matin, il était indiqué que le bénéfice net d’UBS revenant aux actionnaires a atteint 1,29 milliard de francs. L’établissement a par ailleurs confirmé son retour à un afflux net d’argent frais entre les mois d’octobre et de décembre. À ce titre, l’UBS a enregistré un montant de 7,1 milliards de francs; toutes les activités de collecte d’actifs ont profité d’entrées de capitaux.
Au-dessus de la marge rouge
Pour la première fois sur un exercice entier depuis 2006, l’UBS a renoué avec les chiffres noirs l’an dernier. Elle a dégagé un bénéfice net de 7,16 milliards de francs, contre une perte nette de 2,74 milliards en 2009, notamment grâce à un afflux d’argent frais.
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