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Selon la synthèse actualisée avec cours de clôture, le groupe Julius Baer a été pénalisé par les amortissements et les charges reliés à l’intégration d’ING Bank en 2010. En effet, son bénéfice net s’est vu diminué de 9,4% au regard de 2009 à 353 millions de francs. On se rappellera que l’établissement avait acquis fin 2009 la ING Bank (Suisse), à Genève, pour la somme de 499,1 millions de francs.

D’autre part, en 2010, les revenus du groupe zurichois ont progressé de 13,1% à 1,794 milliard de francs. Cette croissance reflète la progression de 11% du total des avoirs de la clientèle à 267 milliards, en dépit d’un impact de la force du franc chiffré à 14,3 milliards. La reprise d’ING Bank (Suisse) y a contribué à hauteur de 13,5 milliards et la performance du marché pour 8,1 milliards.

Une hausse en Bourse

Les responsables du gestionnaire de fortune ont relevé qu’en-dehors d’éléments exceptionnels, le bénéfice net s’est en revanche inscrit en hausse de 6,5% à 503,9 millions de francs. Quant à eux, les investisseurs ont apprécié l’évolution des affaires de Julius Baer, mais aussi l’annonce d’un programme de rachat d’actions et l’augmentation du dividende de 40 à 60 centimes par action. A la Bourse suisse, le titre Julius Baer a clôturé sur une hausse de 1,26% à 44,11 francs.

Quant à l’afflux net de fonds, il s’est accru. La hausse des fonds sous gestion est également redevable d’un afflux net de nouveaux capitaux jugé solide à 8,8 milliards de francs. En 2009, il avait chuté de 17 à 5 milliards. Les apports ont été particulièrement importants en Asie, en Russie, en Europe centrale et orientale et en Amérique latine ainsi que pour les activités domestiques en Allemagne.

Des projets

Poursuivant sa stratégie de proximité avec sa clientèle dans le monde, le gestionnaire de fortune zurichois a augmenté l’an passé le nombre de ses conseillers de 667 à 752. Estimant avoir atteint en 2010 la taille critique en Asie avec 400 collaborateurs, l’établissement prévoit d’ouvrir une nouvelle représentation à Shanghai. Une possibilité d’entrée sur le marché brésilien est également à l’étude.

Source :http://www.romandie.com