Les comptes de la confédération se portent bien malgré la crise. On enregistre un excédent de 2.7 milliards de francs en 2009, ce qui est trois fois plus que les 900 millions prévus dans le budget.
Le ministre des finance Hans-Rudolf Merz a commenté : « C’est un jour très réjouissant« . En effet, cette bonne surprise montre que ses services ont été un peu trop pessimistes sur les répercutions de la crise sur l’économie et donc sur les recettes de l’Etat.
On explique cette amélioration par une diminution des dépenses de 800 millions de francs, ainsi que par l‘assainissement de l’assurance invalidité. Les recettes ont profité de l‘augmentation des rentrée de l’impôt anticipé (+1.4 milliards par rapport au budget). Par contre, les recettes des impôts sur le tabac et l’essence ont diminué, de même que la TVA , surtout pour les importations.
Des recettes extraordinaires ont aussi aidées cet excédent: avec la vente de l’emprunt à conversion obligataire de l’UBS, ce sont 6.8 milliards de francs sur les 7.2 milliards récoltés, qui ont été à l’état .
Mais on mets en garde contre tout optimisme déplacé. Il y a toujours un ou deux ans de retards par rapport à la récession pour que l’on voit une baisse dans les recettes liées à l’impôt fédéral direct pour les entreprises et les particuliers.
Ces résultats 2009 vont permettre de réduire la dette de la Suisse de 11 milliards, à 111 milliards de francs.
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