Il y a quelques jours, le prix du pétrole atteignait la barre des 91 dollars le brent, record jamais égalé depuis deux ans. Il faut constater que la vague de froid qui affecte présentement la partie nord de la planète a fait exploser la consommation de fioul de chauffage en Europe tout comme aux États-Unis. Par contre, le critère qui a le plus influencé les cours du brut demeure l’annonce d’une consommation record de pétrole en Chine, le mois dernier (9,3 millions de baris par jour!).
De l’avis de l’OPEP, côté offre, les marchés sont suffisamment approvisionnés et, pour cette raison, l’organisation a pris la décision de ne pas modifier ses quotas de production fixés à 24,84 millions de barils. Ce volume ajouté à la production des pays non-Opep est de nature à stabiliser les prix. Reste tout de même à se demander ce qui arriverait si les cours s’envolaient et que le prix du baril montait à 100 dollars…Une hypothèse plausible.
La parité dollar/euro
Pour l’organisation pétrolière, ce n’est pas l’offre qui pose problème mais la «spéculation» sur les marchés et «la parité dollar/euro». La hausse marquée de l’euro face au dollar constatée ces dernières semaines a entraîné la monnaie unique jusqu’à tester les 1,35 dollar ce matin. Un plus haut a été atteint à 1,3499, sans pouvoir être tenu pour l’instant. Généralement, le cours de l’or noir tend à monter quand la devise dans laquelle son négoce est libellé se déprécie, et inversement.
Du côté des distillats (catégorie regroupant le diesel et le fuel domestique), très suivis en cette saison pré-hivernale, une baisse de l’ordre du million d’unités est attendue. En revanche, les réserves d’essence ont dû augmenter. Un dossier à suivre de près…
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