Selon le Syndicat Unia, le bilan provisoire des négociations salariales laisse entrevoir une hausse moyenne d’environ 2% pour 2011. On compte cependant de notables exceptions telles que le secteur de la construction, branche dans laquelle les négociations sont au point mort. Par contre, au-delà du chiffre brut, la faible inflation prévue laisse entrevoir une réelle augmentation du pouvoir d’achat (pour qui pourra en bénéficier). Un nuage cependant dont il faudra tenir compte : la hausse des primes d’assurance-maladie.
Baisse du chômage
De ce côté, selon l’Institut de recherches conjoncturelles de l’EPFZ, la tendance devrait rester à la baisse en 2011. Un taux de 3,3% est prévu pour l’an prochain contre 3,8% pour cette année. L’institut Créa de l’Université de Lausanne, quant à lui, doute que la croissance soit suffisamment forte pour faire baisser le taux de chômage de façon plus marquée en 2011 et 2012. Une situation qui devrait se préciser au cours de l’an prochain.
Franc et euro
On ne peut passer sous silence les risques environnants liés à la crise de la zone euro, ce qui pourrait encore renforcer le franc. Or s’il nuit à l’industrie d’exportation, le franc fort peut en revanche soutenir la consommation. Si tant est que la baisse des prix à l’importation soit répercutée sur les prix finaux. Ce qui devrait inciter les consommateurs à acheter des produits locaux.
Source : http://www.lematin.ch/actu/economie
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