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La situation critique au niveau des finances en l’Irlande ne cesse d’inquiéter les représentants de l’Union européenne. En effet, cette crise pourrait bien se répandre à d’autres pays fragilisés de la zone euro (en particulier, le Portugal et l’Espagne). Étant donné que l’on parle déjà d’une possible chute à court terme du gouvernement irlandais,  les démarches de « sauvetage » entreprises par les autres pays de l’UE prennent des allures de mesures d’urgence. Cette situation influence déjà le cours de l’euro qui cédait, ce matin, près de 1% face au dollar, sur le marché boursier.

Plan de sauvetage

Parlement et ministres des Finances parlent déjà de gouvernance économique. La Commission affine son plan d’aide; elle devra notamment donner rapidement au Parlement des détails sur le plan de sauvetage estimé entre 80 et 90 milliards d’euros concocté à Dublin par ses experts et ceux du Fonds monétaire international. La première tranche de crédits devrait être puisée dans le mécanisme communautaire d’aide à la balance des paiements doté de 60 milliards d’euros.

Chargé par les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE de leur proposer, d’ici à leur prochain sommet les 16 et 17 décembre, les modalités d’une révision du Traité de Lisbonne pour créer un fonds d’aide permanent, Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen se trouve rattrapé par la crise irlandaise. Attendu ce mercredi au Parlement européen, en session plénière à Strasbourg, ce dernier devra déjà esquisser des pistes et un calendrier. Selon les analystes, il est d’autant plus important d’entamer les négociations sur un mécanisme efficace et permanent.

Changement de parcours

Au programme, sont prévues des consultations avec Londres et Francfort. Le gouvernement britannique, qui avait rejeté lors de sa création toute participation au Fonds de stabilisation, veut maintenant aider l’Irlande où ses banques sont très exposées.

Source : http://lci.tf1.fr/economie